La mécanique du pouvoir
Jeffrey Pfeffer, professeur de comportement organisationnel à Stanford, spécialiste des questions de leadership et de pouvoir dans l'entreprise nous donne quelques pistes dans son dernier ouvrage pour attraper le pouvoir. (1)
Cinq items semblent fondamentaux ; l'influence, le travail en réseau, la confiance en soi, la popularité et l'histoire.
L'influence : pour changer la trajectoire d'une entreprise en terme de performance commerciale, économique, financière, il faut avoir de l'influence. Les leaders comprennent les dynamiques organisationnelles, agissent à bon escient, réussissent dans l'entreprise telle qu'elle est et non telle qu'ils la voudraient.
Le travail en réseau : Le leadership permet de faire avancer les choses grâce à d'autres personnes. Plus vous connaissez bien, intimement, les rouages de l'entreprise plus vous serez en mesure de faire avancer les choses. Le leader rallie et motive tous les collaborateurs en s'adressant à eux collectivement, en petits groupes ou en face à face. Il s'agit, lors de ces temps collectifs de convaincre que ce que vous souhaitez mettre en place peut aboutir. Il ne faut jamais oublier que personne ne consacrera d'efforts à quelque chose s'il ne croit pas en une chance de succès. Le leader travaille aussi en réseau afin d'obtenir toutes les informations possibles, établit des relations entre les personnes qui vont le suivre.
La confiance en soi : Cette confiance affichée est toujours associée à un signe de compétence. Si vous voulez réussir vous devez intégrer l'importance de la confiance en soi. Il faut comprendre comment vos collaborateurs et l'ensemble du personnel de l'entreprise va réagir à vos comportements, aux décisions que vous prenez. Il faut toujours avoir en tête que certaines manifestations émotionnelles donnent une impression de pouvoir plus grandes que d'autres. Par exemple, la colère qui arrive au moment opportun est une émotion plus forte que la tristesse. Savoir utiliser ses émotions donne cette nécessaire intelligence émotionnelle qui renforce l'image du leader. De même être timide et puissant n'est pas incompatible. Le pouvoir n'est pas seulement une question de personnalité mais beaucoup de comportements.
La popularité : Avoir de l'empathie est un bon comportement managérial ; vous devez comprendre les personnes avec lesquelles vous avancez dans l'entreprise. mais ceci ne doit pas être associé à un excès de sentimentalité ; l'efficacité du leader se situe ailleurs. Le rôle du leader n'est pas de gagner un concours de popularité mais de faire avancer les choses. C'est sur les performances commerciale, économique et financière et le développement durable que le leader est attendu et jugé.
Dans l'histoire : Le leader n'est pas forcément d'une intelligence exceptionnelle, ne fait pas le dernier concours de beauté, ni dispose pas d'un QI supérieur. Il est reconnu et a le pouvoir parce qu'il en a maîtrisé la dynamique.
le point commun de tous ces leaders remarqués et remarquables : une réflexion nourrie et partagée, comprise et une stratégie claire pour atteindre les objectifs. Pendant ce temps combien d'aspirants leaders traversent leur vie professionnelle en s'en remettant au hasard comptant attraper quelques opportunités et autres bons réflexes après des séminaires sur le leadership qui sont des outils certes utiles mais bien insuffisants.
Notre cabinet, à votre écoute peut vous guider, vous révéler le bon positionnement, vous permettre d'acquérir les bons comportements pour aller chercher la performance indissociable du pouvoir.
Rendez-vous sur notre site pour mieux nous connaître, prendre contact avec nous, maintenant !
Toute notre équipe vous souhaite un bel été.
(1) "Les lois du pouvoir" Redonnez du souffle à votre carrière - éditions Pearson